Apparemment, ce n’est pas encore clair pour tout le monde. Dans un document question-réponse diffusé début septembre, la Direction générale de la santé (DGS) évoque à nouveau la définition des enduits projetés. Pas de nouveauté, la question et la réponse n’ont pas évolué, elles étaient identiques mot pour mot en 2022.
Qui dit enduit projeté, dit liste B. Donc à rechercher également dans le cadre des repérages avant-vente ou des DTA. Simple. Sauf qu’un enduit projeté peut très bien avoir été lissé en finition, ça n’en reste pas moins un enduit projeté. La définition fournie par la DGS n’a pas changé: « la notion d’enduit projeté renvoie à la technique d’application de l’enduit, et non à son aspect final ». Dit autrement, ne pas se fier aux apparences.
Sur le terrain, cette question des enduits projetés se traduit parfois comme un casse-tête. Le ministère le reconnaît fort bien d’ailleurs : « il devient alors difficile de différencier a posteriori un enduit projeté d’un enduit appliqué manuellement, lorsque les deux types d’enduit ont été lissés en finition ».
Moralité, faute de pouvoir distinguer un enduit appliqué à la main d’un enduit projeté qui aurait été lissé l’opérateur est prié de prélever pour analyse. La note de la DGS rappelle toutefois que le prélèvement n’intervient que lorsque l’enduit n’est pas recouvert ou lorsqu’il est dégradé. Et si cela n’a jamais été fait auparavant, par exemple dans le cadre du DTA, mieux vaut le mettre à jour avec des repérages complémentaires.
Rien de nouveau donc, la DGS avait déjà précisé sa position en 2022. Finalement, la seule évolution réside dans l’ajoute d’une deuxième question: les plaques de caniveaux type amiante-ciment posées au sol doivent-elles être assimilées à des dalles de sol et intégrer le périmètre de repérage liste B ? La réponse est non, « les dalles de sol figurant au sein de la liste B ne concernent que les revêtements de sol ». Au moins, ça c’est clair.
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