« Née sous le signe de l’amiante », avec Virginie Dupeyroux

Dans cet épisode, vous allez découvrir Virginie Dupeyroux, professeur et essayiste. Elle est l’auteure d’Amiante et mensonge : notre perpétuité – Journal de Paul et Virginie (Éditions Vérone).

Elle y raconte l’histoire de son père, Paul Dupeyroux, victime de l’amiante comme quatre autres membres de sa famille. En cause ? Le tristement célèbre Comptoir des minéraux et matières premières d’Aulnay-sous-Bois.

Membre de Ban Asbestos France ainsi que de l’association Henri Pézerat et de l’Adeva Centre, Virginie Dupeyroux mène un combat inlassable contre la malédiction de l’amiante qui n’appartient pas au passé comme on serait parfois tenté de le croire.

« J’avais cinq ans quand j’ai perdu ma grand-mère paternelle d’un cancer de la plèvre et personne n’a compris ce qui lui arrivait. Elle est décédée en 10 mois. Mon père a été très touché, c’était le plus jeune des cinq enfants et toute sa vie, il s’est demandé ce qui avait pu causer ça à sa mère. »

« C’était un homme fraternel. Je me souviens d’une phrase qui m’avait beaucoup touché, une phrase qu’il a écrite : « J’ai rencontré plus de gens à aimer qu’à haïr ». Voilà mon père. Dès le départ, il a pris des notes au quotidien sur ce qu’il pouvait éprouver. Donc, on y retrouve ses espoirs, ses désillusions. »

« Et quand il a compris ce qui s’était passé sur Aulnay, il était complètement sidéré. »

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