Les diagnostiqueurs et le DPE occupent à nouveau le devant de la scène depuis quelques jours. “(Ils) ne doivent pas être les boucs émissaires d’une réglementation qui peut être perfectible, d’un calendrier intenable, confie Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim. Je serai toujours là pour défendre les diagnostiqueurs. »
Interrogé jeudi 2 juin, le président de la Fnaim réaffirme sa confiance dans les diagnostiqueurs. La polémique née de l’enquête de 60 Millions de consommateurs ? « La formation et la juste rémunération du diagnostiqueur sont un vrai sujet. Nous devons tous ensemble construire un écosystème d’influence sans défaillance. »
« Le monde du diagnostic est sous tension, car l’enjeu est exceptionnel, mais je n’ai aucun doute de sa réussite », poursuit Jean-Marc Torrollion. Indispensables maillons de la chaîne immobilière, les diagnostiqueurs sont appelés à jouer un rôle plus grand encore avec le chantier de la rénovation énergétique. Le président de la Fnaim voit dans cette rénovation une solide opportunité à la fois pour le monde de l’immobilier et pour le diagnostic.
A condition toutefois de lever quelques écueils, si on veut réellement rendre vertueux l’ensemble du parc immobilier avant 2050. Jean-Marc Torrollion retient plusieurs conditions pour réussir ce vaste chantier:
- la question de la rentabilité de la rénovation et la perception du retour sur investissement, mais « la hausse du coût des énergies va rebattre les cartes. » ;
- le rôle du DPE dans le classement des logements pour “articuler une vraie politique globale de rénovation énergétique de l’ensemble du parc immobilier »;
- la révision de l’actuel calendrier, intenable aux yeux du patron de la Fnaim. “Nous proposons que dans 10 ans, il n’y ait plus aucun logement en G dans l’ensemble du parc français. »
Bonne écoute
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