Le DPE n’est pas seulement utile pour connaître l’étiquette d’un logement quand on achète ou on loue. Il fournit aussi une photographie précieuse du parc immobilier français. Plus complet sans doute que n’importe quelle autre enquête réalisée par le passé. Imaginez, depuis que le nouveau DPE a été placé sur orbite à l’été 2021, c’est déjà près de 5 millions de logements qui ont été visités.
De quoi se faire une idée assez précise sur l’actuel mix énergétique français, quitte à casser des idées reçues. L’Observatoire du DPE géré par l’Ademe permet d’accéder à cette statistique. Non, ce n’est pas parce qu’on se chauffe au gaz naturel que l’on obtient forcément un mauvais classement : quatre logements sur dix avec un chauffage au gaz ont une étiquette A, B ou C, plutôt vertueuse.
Le gaz n’a peut-être pas dit son dernier mot. Car si le gouvernement lance la chasse aux énergies fossiles en les privant de toute aide, les solutions hybrides, elles, sont toujours aidées par MaPrimeRénov’ et les Certificats d’économie d’énergie (CEE).
Cette combinaison d’une PAC électrique et d’une chaudière gaz à condensation permet de choisir la technologie avec le meilleur rendement. Exemple concret, lorsque le mercure chute, le rendement de la PAC devient peu intéressant, et plutôt que de surcharger le réseau électrique, le gaz se révèle plus judicieux. L’hybride gaz peut être d’autant plus intéressante selon la configuration de l’habitation (grande maison, région très froide, maison mal isolée…).
Infodiag lance une enquête sur le mix énergétique auprès des diagnostiqueurs immobiliers. Quel logiciel utilisent-il pour le DPE et/ou l’audit ? Connaissent-ils les solutions hybrides ? Deux minutes chrono, une demi-douzaine de questions, et la possibilité de remporter au passage une caméra thermique. A vous de jouer.
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