Quels travaux de rénovation apparaissent les plus efficaces? Lesquels permettront de réduire au maximum l’empreinte carbone? Effy, spécialiste de la rénovation énergétique, livre les résultats d’une étude menée avec Sami, spécialiste de la comptabilisation carbone. Oui, tous les travaux de rénovation énergétique sont bénéfiques, mais certains comme l’installation d’une pompe à chaleur ou l’isolation des combles contribuent davantage encore à la réduction des émissions de carbone.
La méthode est simple, les auteurs de l’étude ont simulé les émissions évitées en cas de remplacement d’un moyen de chauffage jugé polluant, gaz ou fuel, sur 17 ans, durée de vie estimée pour un équipement de chauffage. Verdict sans appel, la PAC (pompe à chaleur) apparaît comme la solution la plus vertueuse. “L’installation d’une pompe à chaleur en remplacement d’une chaudière fioul (…) entraîne la plus importante réduction des émissions : 65 tCO2eq évitées sur 17 ans.” C’est quasiment deux fois plus d’émissions carbone économisées par rapport au choix d’installer une chaudière à condensation (38 tCO2eq économisés sur 17 ans).
Autre simulation, mais cette fois pour des travaux d’isolation. Prenons une vraie passoire non isolée. Sans surprise, les travaux d’isolation des combles apparaissent les plus efficaces pour réduire les émissions de carbone, suivis par l’isolation des murs, des fenêtres et des sols. Quelle que soit l’énergie de chauffage. “Dans le cas d’un logement chauffé au fioul par exemple, l’isolation des combles permet d’éviter 108 tonnes équivalent CO2 (tCO2eq) sur 50 ans (durée de vie des isolants). L’isolation des murs permets d’en éviter 97, l’isolation des fenêtres 39 et l’isolation des sols 24. Les travaux d’isolation des combles qui ciblent les logements chauffés au gaz naturel ou fioul génèrent les plus grandes quantités d’émissions évitées.”
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