Le logement, la rénovation, semblent bien loin de passionner les candidats à la présidentielle. Relégués loin, loin, derrière d’autres thèmes. Et l’irruption de la guerre en Ukraine dans le débat présidentiel, ne risque pas d’améliorer la situation. A moins bien entendu qu’elle ne place la question de l’indépendance énergétique de la France au premier plan.
Le logement apparait pourtant comme un enjeu essentiel du prochain quinquennat alors que les acteurs du logement multiplient les cris d’alerte pour annoncer une crise du logement en gestation, bientôt prête à exploser avec l’arrivée des mesures d’interdiction de passoires énergétiques.
La rénovation énergétique, justement. Aujourd’hui amorcée, elle constitue à l’évidence un défi du prochain quinquennat quand on sait que le premier poste de dépenses des Français reste le logement, et quand on observe l’inflation vertigineuse des coûts de l’énergie. Comment restaurer un peu de pouvoir d’achat aux Français dans le logement, si ce n’est par la rénovation énergétique? Deux Français sur trois disaient, en octobre, vouloir inscrire cette rénovation au rang des thèmes de campagne. Faut croire qu’ils n’ont pas été entendus.
Depuis plusieurs semaines, nous traquons tout ce que les principaux candidats peuvent avoir dit ou écrit sur le sujet. Dans la presse, lors d’interventions comme au congrès de la Fnaim en novembre, dans les programmes des candidats, aussi bien sûr, quand ceux-ci existent.
Reconnaissons-le, la moisson est maigre. Un peu moins à gauche, il est vrai, où le logement constitue par essence une thématique plus privilégiée. Mais dans l’ensemble, quelle que soit la couleur politique, la rénovation se résume souvent à des déclarations de bonnes intentions souvent très vagues. Du genre, on va accélérer la rénovation, on va mettre encore plus d’argent sur la table, mais en prenant soin de ne pas entrer dans le technique.
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