Comme chaque année, l’INRS vient d’actualiser sa base de données Scol@miante qui permet aux opérateurs en SS3 ou SS4 d’évaluer leurs niveaux d’empoussièrement. Pour tel matériau, pour tel processus donné, cette base permet de se faire une petite idée de l’empoussièrement généré, sans pour autant dispenser l’entreprise de réaliser sa propre évaluation des risques.
Découpe d’un conduit en amiante-ciment avec humidification, retrait d’un flocage d’amiante par grattage après imprégnation à cœur, perçage d’une cloison amiantée avec l’aide d’une capsule de gel hydrique… La précieuse base de données Scol@miante recense désormais 2.470 processus, 250 de plus après cette actualisation. Depuis sa mise en orbite en 2012, elle a ainsi ingurgité quelque 300.000 mesures d’empoussièrement réalisées avec la méthode Meta (microscopie électronique à transmission analytique). Tout n’est pas bon à prendre cependant, encore cette année, l’INRS explique, dans son rapport, écarter 62% des mesures.
Autre bémol, la très grande majorité des données concerne des chantiers de démolition et de désamiantage. 83% des mesures concernent la sous-section 3 (retrait et encapsulage des matériaux amiantés) contre 16 % pour la sous-section 4 (interventions d’entretien ou de maintenance sur des matériaux contenant de l’amiante).
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