L’Agence nationale de l’habitat (Anah) avait déjà revu à la hausse le montant des aides en octobre pour tenir compte de l’inflation galopante. Un arrêté publié ce jour augmente également les plafonds de ressources pour accéder aux aides, à commencer par MaPrimeRénov‘.
Les plafonds n’avaient pas bougé depuis début 2021. Un arrêté publié ce jour bouge les curseurs pour accéder aux précieuses aides à la rénovation énergétique.
Par exemple, pour être considéré comme ménage “très modeste” une personne seule ne devait pas dépasser 20.593 euros de revenu fiscal de référence en Ile-de-France, 14.879 euros en province. Les plafonds sont revus à la hausse, les seuils sont respectivement de 22.461 et 16.229 euros. Pour une famille de cinq personnes, le seuil passe respectivement de 48.488 euros en Ile-de-France et 34.993 euros pour les autres territoires (y compris l’Outre-mer désormais), à 52.886 et 38.168 euros. Et il en va de même pour les catégories de ménages suivantes.
Par ricochet, davantage de ménages pourront donc accéder aux aides les plus généreuses dédiées aux ménages très modestes et modestes. L’arrêté intègre par ailleurs les plafonds de ressources intermédiaires applicables actuellement uniquement aux bénéficiaires de MaPrimeRénov’. Les ménages dits “intermédiaires” pourront ainsi bénéficier des autres aides de l’Anah, comme la nouvelle MaPrimeAdapt’ déployée à partir de janvier.
Enfin, le texte instaure un mécanisme régulier pour revoir les plafonds chaque année et prendre en compte l’inflation. L’actualisation interviendra au 1er janvier de chaque année.
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