Le logement change. A l’occasion de son 50e anniversaire, l’association Qualitel livre un baromètre un peu différent qu’à l’accoutumée pour mesurer à la fois les évolutions du logement au cours des dernières décennies, mais aussi pour observer les attentes des Français sur le logement demain.
Une évolution perpétuelle. On ne s’en rend pas compte mais depuis 50 ans, le logement a déjà bien changé. Il y a moins de caves, moins de concierges, moins de placards intégrés dans les chambres, mais aussi plus de douches, de cuisines intégrées, de volets. Sur le podium des améliorations les plus appréciées, les Français placent le double vitrage (88%), les volets aux fenêtres (87%) et les douches (85%).
Oui, en 50 ans le confort a sacrément progressé. Selon le baromètre Qualitel, seuls 12% des plus de 65 ans et plus bénéficiaient de fenêtres en double-vitrage chez eux dans leur enfance. Seuls 15% des plus de 65 ans se souviennent de murs et de combles isolés, contre 57% des 25-34 ans. « Le logement reflète largement l’évolution de la qualité et du confort de vie. Les souvenirs des sondés sur le logement de leur enfance rappellent que les générations plus âgées n’ont pas bénéficié des mêmes standards de confort et de qualité d’habitat que les plus jeunes », observe l’association.
Home sweet home
Résultats, les Français se sentent plutôt bien chez eux. 80% considèrent leur logement comme « un véritable cocon ». Ce n’est pas parce qu’on s’y sent bien, qu’il ne va pas falloir faire de travaux. Quand les Français imaginent le logement du futur, il le voit éco-responsable, équipé de la domotique, bioclimatique, accessible, autonome en eau et en électricité, avec un espace de travail…
Beaucoup de ces évolutions sont guidées par le réchauffement climatique. Les Français ont ainsi une nette conscience de l’impact climatique sur le logement. « Plus de 4 propriétaires sur 10 pensent qu’ils devront à l’avenir effectuer des travaux pour rendre leur logement plus résilient aux aléas climatiques (40%) ou effectuer des rénovations énergétiques (48%) », selon Qualitel. Avec toutefois une nette différence selon les générations : chez 18-24 ans, 62% estiment ainsi qu’ils devront réaliser des travaux pour faire face aux aléas climatiques, 42% pensent même qu’ils devront déménager à cause du réchauffement (montée des eaux, canicules, etc.).
Le réchauffement climatique n’est pas le seul enjeu auquel le logement est confronté dans les prochaines décennies. Le vieillissement de la population et l’adaptabilité du logement sont aussi essentiels. Les Français aspirent majoritairement à vieillir chez eux, mais le logement n’est pas toujours adapté. Selon Qualitel, 49% des plus de 65 ans estiment que leur logement actuel ne pourra jamais être seul aménagé ou n’est pas adapté aux personnes âgées ou à mobilité réduite.
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