Le contrôle annuel de la chaudière était déjà une obligation pour les propriétaires comme pour les locataires. Que l’on soit en maison individuelle ou en immeuble collectif, dans l’habitat ou le tertiaire. La crise énergétique est passée par là, ce contrôle s’enrichit de nouvelles vérifications depuis le 30 novembre.
Selon un arrêté publié fin novembre, le technicien chargé du contrôle doit désormais vérifier la présence ou non d’un thermostat (obligatoire lors de l’installation d’une chaudière depuis 2018) et s’assurer que celui-ci fonctionne correctement. On lui demande également de vérifier que les réseaux de chaleur ou de froid sont isolés. Le gouvernement justifie cette nouvelle mesure par le souci d’économies d’énergie: un thermostat non révisé ou mal réglé entraîne des surconsommations d’énergie qui peuvent aller jusque 12% selon le ministère de la Transition écologique.
La nouvelle disposition concerne toutes les chaudières, individuelles, collectives ou d’entreprise, fonctionnant au gaz, au fioul, au bois, au charbon ou aux multicombustibles. Les pompes à chaleur ou les appareils de chauffage avec ventilation sont aussi concernés.
Le gouvernement souhaite aussi démocratiser la gestion technique des bâtiments (GTB). L’arrêté prévoit en effet que les bâtiments abritant des activités tertiaires disposent demain d’une GTB pour piloter automatiquement la ventilation, l’éclairage ou la température ambiante. L’application de cette mesure dépend de la puissance du système de chauffage ou de climatisation : avant le 1er janvier 2025 lorsque l’équipement affiche une puissance supérieure à 290 kW; avant le 1er janvier 2027 quand sa puissance est supérieure à 70kW.
Soyez le premier à commenter