Vivatech : 7 start-up sur 2 400. Une sélection 100% subjective !

Vivatech

C’est la grand-messe des start-up, le temple de l’innovation français, tout particulièrement cette année puisque les organisateurs de Vivatech (Publicis et Les Echos) se réjouissent d’avoir pulvérisé leur objectif et dépassé, en termes d’affluence en tout cas, le CES de Las Vegas.

La semaine dernière, entre mercredi 14 et samedi 17, ce sont donc 150.000 visiteurs qui se sont pressés Porte de Versailles, contre 100.000 espérés. Il faut dire qu’Elon Musk en tête d’affiche a fait beaucoup parler de lui – même si, sur place, lui-même n’a strictement rien annoncé. Le gouvernement, fervent supporter de la start-up nation, a lui-même fait défiler ses ministres pendant les quatre jours.

Concrètement, que nous apprend Vivatech du marché de l’immobilier ? A l’intérieur du salon, comme chaque année on trouvait d’immenses stands pilotés par Engie, La Poste, TotalEnergies, SNCF ou encore Bouygues, tous venus pour partager leur vision du futur et leurs innovations internes.

Mais aux côtés des grands groupes, Vivatech ce sont aussi et surtout des milliers de start-up (2.400 précisément cette année). Elles sont présentes sur de mini-stands (autrement dit un tabouret haut et une tablette) ou encore sur scène(s), où elles enchaînent les pitchs en 15 minutes.

Récompensées par des prix spéciaux (Start-up Challenges, VivaTech Awards, Next Unicorn Awards…), elles sont également distinguées ici par l’accélérateur d’un grand groupe (RATP par exemple), là par l’Inpi, ou là encore par une grande école.

La « smart city » était bien représentée cette année, avec une centaine de start-up spécialisées. Elles étaient souvent focalisées sur la mobilité du futur (transports et modes de livraison), comme en témoigne le photogénique mini hélico de Franck Zapata. Mais aussi sur les économies d’énergie et la qualité de l’air. Les prises de parole montrent que le sujet devient stratégique. A la RATP, on commence même à parler de « Low-Tech City » et chez Bouygues Construction on évoque les « Zero Energy Building ».

Du côté du marché Immobilier et du BTP, on trouvait bien sûr beaucoup de start-up positionnées sur le BIM et la Data. Mais aussi quelques projets plus singuliers, comme ceux présentés ci-dessous.

Ces start-up qui veulent bouger les lignes

ReLearn s’est fixé pour objectif de diminuer les déchets de votre entreprise grâce à l’IA et à la gamification.

Grality propose aux entreprises et collectivités d’inventorier et de gérer leur patrimoine arboré : cartes, photos, diagnostic et plans d’intervention…

Greenskin conçoit des parois végétales modulaires et inclinables, pour recouvrir les bâtiments : une « seconde peau » histoire de se mettre à l’ombre.

Liveo redonne vie aux surfaces inoccupées en ville : un projet qui va dans le sens de la décroissance ou plutôt de la croissance réfléchie, avec de nouveaux modes de rentabilisation des bâtiments.

Source Urbaine mise sur l’eau de pluie pour une ville durable : il s’agit à la fois de décharger les réseaux d’assainissement et de favoriser la Nature en ville, tout en limitant les charges d’exploitation.

Ajoutons XXII dont on a beaucoup entendu parler cette année (prononcez Twenty-Two) : la start-up confie à des algorithmes l’analyse des vidéos prises par les caméras de surveillance, publiques ou privés. Parmi les cas d’usage dans le BTP (pour le tertiaire plutôt) : la détection de véhicules non autorisés ou la gestion des files d’attente…

Et BioMitech, qui travaille sur le nettoyage des polluants atmosphériques grâce à des « technologies biomimétiques » et notamment le traitement de l’air par les micro-algues.

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