« Tout va bien, l’audit énergétique est prêt pour avril ! »

Le président du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE), Christophe Caresche nous rappelle les missions de ce conseil, peu connu du grand public, et pourtant essentiel à la mission de la rénovation énergétique. C’est par lui que passent tous les textes qui sortent du ministère de la Transition écologique.

Sa voix a beau être consultative, elle reste tout de même attendue et entendue. “Nous ne sommes pas une chambre d’enregistrement, l’État joue le jeu.” Sur le papier, le CSCEE semble pourtant concilier des intérêts franchement divergents. Entre les institutionnels, les fédérations du bâtiment, celles de l’immobilier, des associations de consommateurs, France Nature Environnement… L’ancien député de Paris qui a présidé aussi le Conseil de paris se définit comme “l’homme de la synthèse du CSCEE”.

“Je ne vous cache pas que les discussions sont parfois conflictuelles avec des votes très serrés”, reconnaît-il. Économie et transition écologique ont parfois du mal à s’entendre. Et c’est justement l’intérêt de ce Conseil de parvenir à s’entendre sur des textes avant qu’ils ne sortent. “Le CSCEE ne fait pas la loi. Il apporte une expertise, une compétence…” 

Mais ses avis bien que consultatifs, sont généralement suivis. On l’a vu en 2022 avec l’audit énergétique: le CSCEE avait émis un avis défavorable, l’audit a pris plus d’un an de retard. Le ministère a revu sa copie, cette fois, l’audit est prêt, et si des appréhensions ont parfois pu exister, notamment dans le secteur du bâtiment qui craignait que cet audit ne soit prescriptif, Christophe Caresche tient à rassurer. Cet audit est obligatoire, mais son pouvoir sera finalement moindre que le DPE.

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