MyDTG, le compagnon du diagnostiqueur pour la copro

Article publi-rédactionnel

J’y vais, j’y vais pas ? Les diagnostiqueurs s’interrogent parfois sur l’opportunité de se lancer dans le DTG (Diagnostic technique global). Avec le futur PPPT (Projet de plan pluriannuel de travaux), la question ne se pose plus, puisque ce nouveau diagnostic concerne l’énorme majorité des 700.000 copropriétés de France. Avec MyDTG, le diagnostiqueur dispose d’un outil taillé sur mesures pour investir ces marchés.

Le législateur ne s’est pas montré très bavard au sujet du DTG. Quelques lignes dans la loi Alur pour préciser la philosophie de la prestation et… c’est tout. Pas de rapport normé, pas de méthodologie précise, au diagnostiqueur de bâtir la prestation de A à Z.

Chez Kinaxia, filiale du groupe Septeo (CityScan, Preventimmo, Copro Expertises…), on sait de quoi on parle, on est passé par là. « Rapidement, on s’est posé la question pour savoir comment nous pouvions réaliser le DTG de manière efficace et de manière standardisée », se souvient Bruno Guichard, directeur de Copro Expertises, principal artisan du projet. « Nous avons travaillé avec des juristes, des avocats, des techniciens pour valider la prestation. Nous avons aussi examiné les travaux remarquables de l’Association des responsables de copropriétés, pour nous en inspirer. » Histoire de bâtir une solution qui soit irréprochable sur le plan juridique, et qui facilite la vie sur le terrain comme au bureau.

Gagner du temps

Plusieurs années de travail plus tard, MyDTG vient d’être officiellement lancé à l’occasion des Rendez-vous du Diag’Immo. Tout nouveau, mais déjà bien rodé. La version bêta a été mise sur orbite dès 2019, elle a eu le temps de se nourrir des retours d’expérience auprès des bureaux d’études ou des diagnostiqueurs. Aujourd’hui, MyDTG est prêt. « Notre application permet d’organiser la mission dès le bureau, avec par exemple le recueil des coordonnées des copropriétaires pour organiser la visite, le recueil des différents documents…, explique Bruno Guichard. MyDTG accompagne l’opérateur étape par étape, tout est balisé de la prise de mission à l’édition du rapport final. »

Y compris pour les étapes les plus délicates, comme le chiffrage des travaux où les opérateurs qui ne sont pas économistes de la construction rencontrent parfois des difficultés. Le fastidieux chiffrage devient presque un jeu d’enfant, grâce à l’abonnement BâtiChiffrage, intégré à la solution. Plus facile, plus rapide aussi.

« Nous avons tout mis en œuvre pour faire gagner du temps à l’opérateur sur le terrain, comme au bureau », témoigne Bruno Guichard. Gagner du temps, un véritable credo. On oublie le bloc-notes, le crayon, et même l’appareil photo, l’opérateur recueille les données directement dans l’application sur sa tablette. Plus de temps à perdre ensuite au bureau pour mettre les bonnes photos au bon endroit, tout se fait automatiquement.

« Sur une copropriété de taille moyenne, l’opérateur peut rapidement se retrouver avec une centaine de photos. Rien que pour les trier et les inclure dans son rapport, on peut facilement perdre deux heures. » Le responsable de Copro Expertises a calculé. « Sur un DTG moyen vendu 1.500 euros HT, il faut compter généralement une demi-journée sur le terrain et une journée au bureau. Avec la solution, on gagne aisément une demi-journée. »

Accompagner les clients

L’ambition des artisans de MyDTG est double. Faciliter la tâche de l’opérateur sur le terrain comme au bureau, mais aussi rendre ce diagnostic plus digeste, accessible à tous. Car s’ils répondent à des exigences réglementaires, le DTG comme le PPPT attendu dès 2023 n’ont pas vocation à finir au fond d’un tiroir. Ce sont d’abord des outils pour la valorisation du patrimoine, pour lutter contre les copropriétés dégradées ou planifier sereinement la rénovation d’un immeuble.

Bruno Guichard insiste volontiers sur cet aspect vertueux du diagnostic. « Le DTG permet de faire prendre conscience aux copropriétaires combien l’entretien du bâtiment est important. Un copropriétaire ne se rend pas toujours compte que lorsque les parties communes se dégradent, les parties privatives s’en trouvent aussi dévaluées. » Pour une future version, Bruno Guichard projette  d’ailleurs d’enrichir MyDTG avec un comparatif de prix, histoire que la copropriété puisse voir l’entretien de l’immeuble autrement qu’une dépense contrainte, et plutôt comme un investissement qui valorise le patrimoine.

Le responsable de Copro Expertises le reconnaît, on va plus loin que le DTG purement réglementaire, plus loin que les quelques lignes de la loi Alur. Et pourtant, nous sommes clairement dans l’esprit du diagnostic voulu par le législateur. « Plus qu’un outil métier, MyDTG doit aussi être un outil de conseil et d’accompagnement pour les clients. » Autrement dit, n’importe quel copropriétaire doit pouvoir s’y retrouver avec un rapport à la fois « fourni et pédagogique ». Un rapport qui soit véritablement utile. Car « le DTG comme le PPPT doivent être demain de vrais leviers de transformation pour l’habitat en copropriété ».

A RETENIR

Le DTG (Diagnostic technique global) :
– obligatoire lors d’une mise en copropriété d’un immeuble de plus de 10 ans; 
– obligatoire pour un immeuble faisant l’objet d’une procédure d’insalubrité ;
– dans tous les autres cas, sa réalisation doit être soumise à un vote en assemblée générale.

Le PPPT (Projet de plan pluriannuel de travaux) :
– obligatoire pour tous les immeubles en copropriété de plus de 15 ans ;
– validité de 10 ans ;
– obligatoire avant le 1er janvier 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots, le 1er janvier 2024 pour celles comptant entre 51 et 200 lots, le 1er janvier 2025 pour les copropriétés de 50 lots ou moins.

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