« Il n’y a toujours pas de réglementation sur la qualité de l’air intérieur dans les logements », Tony Renucci, association Respire

Notre petite série dédiée à la qualité de l’air se poursuit. Pour ce troisième épisode, nous avons rencontré Tony Renucci, de l’association Respire, association nationale pour l’amélioration de la qualité de l’air. Si la problématique progresse dans l’esprit du grand public qui fait davantage le lien entre pollution de l’air et santé, si la Covid a, à l’évidence, service la cause de la qualité de l’air intérieur, le chemin est encore long.

Aux yeux du responsable de l’association Respire, certains sujets restent ainsi trop peu évoqués comme la pollution de l’air occasionnée par le chauffage au bois ou certaines conséquences sanitaires notamment sur le cerveau humain. Si la qualité de l’air intérieur est évoquée dans les écoles et plus généralement dans les ERP (établissements recevant du public), il manque encore de vastes études sur la pollution intérieure du logement.

Tony Renucci plaide pour l’émergence d’une réglementation sur la qualité de l’air intérieur des logements, avec notamment des seuils d’exposition pour fixer une limite à certains polluants. De telles normes seraient une façon de contraindre les industriels et de se poser la question sur les produits qui polluent chez soi.

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