Les Français sont favorables à un contrôle électrique périodique

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C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par l’association Promotelec. La sécurité électrique dans le logement reste une préoccupation pour une majorité des Français, et elle commence souvent par un diagnostic qui permet souvent de prendre conscience des dangers autour de soi. Les Français seraient ainsi favorables à un contrôle périodique quinquennal.

L’électricité fait peur. Les problème graves ne sont peut-être pas aussi rarissimes qu’on l’imagine :  selon Promotelec, 2% des personnes interrogées ont déjà été confrontées à des blessures (électrisation, brûlure…) au sein de leur foyer, 3% ont été confrontées à un incendie d’origine électrique, et 10% reconnaissent recevoir de petites décharges dans leur logement.

Les propriétaires comme les locataires sont plutôt vigilants, ils veillent à l’état de leur matériel et de leurs équipements électriques. Pas besoin d’être électricien pour savoir qu’un câble dénudé présente un risque. En revanche, les Français ne connaissent pas toujours leur installation. Promotelec révèle ainsi que 22% des personnes interrogées estiment leur installation vétuste. Plus d’un quart (27%) ne sait pas si elle a été rénovée ou non au cours des cinq dernières années, et 85% ne connaissent pas les six exigences de sécurité de l’installation électrique.   

Un logement sur quatre dispose d’un diag

Bien sûr, il existe déjà un diagnostic qui renseigne sur l’état de l’installation intérieure d’électricité. Oui mais obligatoire uniquement en cas de vente ou de location du logement. Autant dire que beaucoup passent à travers. C’est le cas par exemple de tous les locataires qui sont entrés dans leur logement avant 2017-2018, le diagnostic électricité n’était pas entré en vigueur pour les locations, le bailleur n’avait pas obligation de l’annexer au bail.

Résultats, si on se fie à l’étude Promotelec, seulement un quart des Français aurait déjà effectué un diagnostic électricité dans leur logement. Ce n’est pas suffisant. D’ailleurs, les personnes interrogées plaident souvent en faveur d’une vérification de l’état de l’installation électrique tous les cinq ans. Un peu plus, un peu moins selon qu’on soit locataire ou propriétaire. La majorité des personnes interrogées jugent même probable que ce contrôle périodique devienne obligatoire dans les dix ans à venir notamment avant l’installation d’une pompe à chaleur, de panneaux photovoltaïques, ou d’une borne de recharge pour un véhicule électrique, par exemple.

Le diagnostic permet aujourd’hui de déterminer si les occupants d’un logement courent un risque. Par le passé, Promotelec et l’Onse (Observatoire national de la sécurité électrique) ont déjà réalisé des enquêtes. La dernière pas plus tard qu’au printemps : plus de huit logements sur dix présentent aujourd’hui au moins une anomalie électrique !

C’est dire combien le diagnostic est précieux, combien il permet aux propriétaires et locataires de prendre conscience de l’insécurité électrique dans leur logement. D’ailleurs, toujours selon l’enquête Promotelec, neuf Français sur dix lisent le diagnostic, dont 51% « dans les moindres détails ». Tellement précieux, que dans plus d’un cas sur deux, le diagnostic va déclencher des travaux de rénovation électrique.

Le frein financier est un peu moins pesant, la majorité des Français envisage d’ailleurs de réaliser travaux de rénovation électrique dans les 5 ans à venir. Il est vrai que même en passant par un professionnel (c’est conseillé), les montants d’une rénovation électrique n’ont rien à voir -mais vraiment rien à voir- avec une rénovation énergétique. L’association Promotelec évoque un montant moyen de 1.700 euros.

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